Mère

le cheveu rare

l’allure mal assurée

Une enfant

On parle pour toi

On décide pour toi

Une enfant

Tu ne sais pas

Tu confonds tout

Une enfant

Dis bonjour

Demande pardon

Une enfant

Caprices

Rebellions

Une enfant

Un jour tu comprendras

Le sacrifice de tes enfants.

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Est-il possible de rêver demain?

Est il possible de rêver demain ?
« Il devient urgent d’être libres ! »
Ces nouvelles mesures sont tombées comme un couperet et nous plongent aujourd’hui dans un état de désarroi, de vide, de tristesse, alimentant un vaste sentiment d’impuissance et de colère.
Depuis 1 an 1/2, nous essayons d’être solidaires, réactifs, de nous adapter en préservant le désir de créer, de partager avec les publics nos visions du monde, nos œuvres d’art, nos sensibilités. Il y a eu déjà beaucoup de casse. De nombreuses compagnies ont disparu de la circulation, des artistes ont jeté l’éponge, des équipes techniques, administratives entières ont été broyées par la gestion de la crise et plongées dans des situations de grande précarité. L’épuisement est là et ces dernières mesures extrêmement coercitives sont venues alourdir et complexifier une situation morale et économique déjà très fragile.
Nous comprenons le contexte sanitaire et nous avons à cœur de lutter contre l’épidémie. L’art est un moyen d’accroître notre immunité collective, de préserver l’espace du sensible, de prendre soin de l’intime, de se questionner et d’aller vers l’autre, sans relâche. Nous sommes persuadés qu’en créant, en véhiculant des visions du monde ouvertes, multiples, hétéroclites, nous donnons aussi des outils aux uns et aux autres pour se construire, se renforcer, rêver et se projeter.
Mais aujourd’hui, la question du passe sanitaire nous met dans une situation éthiquement insoutenable : il suscite des divisions, beaucoup de violence et d’incompréhension. Parce qu’ils souhaitaient prendre le temps de la réflexion ou tout simplement parce qu’ils n’étaient pas prêts à appliquer cette mesure, certains d’entre nous se retrouvent isolés, ont perdu leur travail, ont dû abandonner leurs projets, leurs partenaires de jeu. Dans ce contexte abrupt (mesures prises en plein été, alors que des festivals étaient en cours, des contrats engagés, des tournées lancées), il ne s’agit plus seulement de s’adapter, de réagir, de chercher des solutions, d’avancer ensemble… Cela nous l’avons déjà fait. Et encore une fois, nous ne sommes pas anti-vaccins, mais nous ne sommes pas non plus des babas cool libertaires, individualistes et inconscients. Nous sommes des artistes face à une crise qui dépasse les enjeux sanitaires et qui questionne notre propre rapport à l’art. C’est à cet endroit, profond, que nous nous révoltons.
Se faire biper pour voir un spectacle, présenter ses papiers d’identité nous apparaît comme l’apothéose d’un système capitaliste outrancier, sans limites. Cet acte de contrôle entre en contradiction avec notre désir de créer, de penser l’art comme un espace-temps ouvert à tous. Entrer dans une salle de spectacle ou aller voir un spectacle dans la rue est d’abord un élan personnel qui doit s’affranchir de toute contrainte. L’espace de la représentation n’est pas un supermarché. Cela doit rester un espace sans code barre, un espace du sensible, du possible, un espace dédié à l’imaginaire, un espace où il est possible de se rendre pour des raisons intimes, profondes, invisibles.
Il devient urgent d’être libre et de pouvoir aller et venir à sa guise.
Et après le passe sanitaire, quelles seront les autres mesures pour nous abasourdir, pour nous diviser, pour nous faire taire ?
Si ces mesures d’urgence sanitaires s’accompagnaient de mesures d’urgence écologiques, d’une mise en place de lois visant à l’égalité réelle entre tous, d’une vision du monde permettant à chacun de manger à sa faim et de bien manger, afin de se constituer une immunité physique, psychologique, mais aussi mentale, morale, intellectuelle et sensible, alors nous serions tous en train de courir pour nous faire vacciner. Parce que derrière il y aurait l’espoir d’une société qui évolue vers de la beauté, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Mais nous sommes sans cesse renvoyés à notre propre sentiment d’impuissance, comme à une fatalité. Nous sommes affaiblis par un système qui n’a plus rien de démocratique. A quel moment avons-nous été concertés sur ces mesures ? Leurs enjeux ? Leurs impacts directs sur nos vies et sur celles de nos œuvres ?
Nous refusons aujourd’hui, en écrivant cette tribune, de céder à ce sentiment d’impuissance.
L’art est ce qui permet de rêver à un monde meilleur, d’ouvrir des possibles, mais ce rêve n’est pas qu’un rêve d’imagination, c’est un rêve qui s’accompagne du désir concret de le mettre en œuvre. Un spectacle, s’il n’est là que pour divertir, faire passer le temps, occuper les corps et les esprits, s’il devient un écran entre nous et le monde, comme la télévision, si la puissance du vivant est niée alors il ne devient qu’un spectacle affligeant, au service d’une idéologie libérale dévastatrice.
Si au nom d’une crise sanitaire, la seule solution est la coercition, le contrôle des masses, si au nom du collectif on protège un système consumériste et individualiste avant tout, alors c’est ouvertement le signe que la démocratie est bafouée, sans vergogne, c’est une société qui affiche qu’elle nie l’espace du sensible. Il n’y a rien de collectif, de responsable dans cette attitude. Juste l’affirmation d’une uniformisation qui produit de la souffrance, de la division, du vide.
Nous refusons aujourd’hui cette mesure parce qu’elle est le témoin d’une démocratie en crise, d’un monde qui contraint les artistes, les créateurs, les spectateurs, les êtres humains à se plier pour garder l’illusion d’être libre. Mais être libre, ce n’est pas pouvoir aller au spectacle, boire un café ou faire ses courses en présentant patte blanche. Ce n’est pas continuer à consommer à tout prix. Ce n’est pas tenter de survivre dans un monde qui va mal. C’est vivre dans ce monde, en accord avec soi-même, c’est sentir qu’en créant, en pensant, en se questionnant, d’autres rapports au monde sont possibles et que nous avons le pouvoir de le changer. C’est rencontrer les autres et échanger, laisser les pensées se contaminer les unes les autres, aller vers l’autre sans avoir la peur au ventre d’être rejeté.
L’acte de créer échappe à tout contrôle. L’espace de jeu est un espace de remise en question qui doit rester sain, prometteur, rempli d’espoir.
Le passe sanitaire est une horreur parce qu’il nous éloigne les uns des autres sous couvert de nous protéger d’un virus.
La véritable maladie aujourd’hui c’est la peur et l’état de faiblesse dans lesquelles les êtres sont maintenus et une lente mais mortifère déshumanisation de toute relation au monde, à l’autre et à soi-même
Signataires
Marion Collé, fildefériste et poète/ Collectif Porte27
Valentine Cohen, Mata-Malam
Chiara Marchese, auteure de cirque / Compagnonne Collectif Porte27
Marie Heimburger (enseignante)
Charles Lamarche, directeur artistique et cavalier / CL Spectacles
Mathias Jamart, président / Cheval Art Action
Anne Delépine, administratrice Collectif Porte27, les Escargots ailés, Cie 7bis,la Conserverie
Angèle Savino, réalisatrice de documentaires
Océane Pelpel, artiste de cirque / Groupe Bekkrell
Maxime Paris, administrateur, Cie Cirquons Flex
Anne-Lise AllardLLARD, artiste de cirque, Cie Mauvais Coton
Chloé Moura, artiste de cirque, Underclouds Cie
Patricia Dallio, musicienne, cie sound track
Cécile Mont-Reynaud, artiste de cirque / Compagnie Lunatic
Isabelle Brisset, enseignante cirque
Antoine Rigot, artiste, auteur de spectacles / Cie Les Colporteurs
Nicolas Bachet, saxophoniste
Tasevski Vasil, artiste / Collectif Porte27
Véronique Stekelorom, artiste de cirque et chorégraphe, formatrice / L’épate en l’air Cie
Agathe Olivier, artiste fildefériste / Cie Les Colporteurs
Ephraïm Gacon–Douard, artiste de cirque
Stéphane LEchit , artiste de plateau
Te
SStéphane LEchitaen
Audrey Louwet, metteure en scène / Cie Azeïn
Tiziana Guizard chargée de production Cirk’Oblique
David Le Flochmoine, programmateur – centre culturel de La Ville Robert
Veera Kaijanen, international artiste de cirque et fil de fer
Mikis Matsakis, artiste de cirque / Cie du Fardeau, Cie XY
AAli
Emilie Borgo, danseuse et Chorégraphe, Cie Passaros
Paul Reynard, président de la compagnie Raoul Lambert
Julie Moingeon musicienne artiste de rue
MO
Carau Jean-Michel musicien comédien
Damien Sabatier, musicien, Cie Impérial
Thomas Bodinier, artiste de cirque / La Compagnie Singulière
Charlotte Couprie, artiste de rue/Collectif Prêt à Porter
Thierry Cazenave, artiste Chanteur, Chef de Choeur
Geoffrey Secco, saxophoniste, concerts sous hypnose.
Celine Peltier Coach vocal, sonothérapeute
Laura Littardi Jazz Singer
Do Montebello
Stan Jankowiak, cantador
Monique Laffon
Fabienne Kienlen
ANGELY Fabien, musicien, photo, vidéo, solidaire
Cathy Dumoux, association les 3 Peaks de Manapany
Richard Layan, musicien, photographe
Letoyo musicien,producteur,beatmaker.
Aurellll Artiste plasticienne.
Laureen Mercredi prof d’arts plastiques.
Delphine de Roberti prof d’arts plastiques.

à signer, faites tourner.
Copiez puis collez en ajoutant votre nom.

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CORONAVIRUS

IL a subi tous les outrages, les a combattus, à chaque fois s‘en est relevé.

Des siècles de guerres, de paix, de révolutions, pour un « plus jamais cela »

Des arcs, des fusils, des chars, des bombes, rien n’y fit !

Il a suffi d’un seul mot, une confiance jamais accordée jusqu’alors pour le mettre à genoux.

Peuple quel est ton avenir ?

Rien ne « SRAS » plus jamais pareil !

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Rien de nouveau

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RWANDA, 6 avril 1994, 27 ans Un Génocide plusieurs fois majeur.

Le Rapport commandé par Emmanuel Macron conclue « L’Etat français Complice mais pas responsable »

Je vais déchiffrer ce rapport et vous en tiendrais informé.

J’ai toujours dénoncé l’implication majeur de la France sur ce site, mais pas que, celle des Nations Unies aussi.

Je reviendrais sur tout cela, le rapport est en ligne à plusieurs endroits.

Lettre de remise du Rapport de la Commission de recherche
sur les archives françaises relatives au Rwanda
et au génocide des Tutsi (1990-1994)
adressée au Président de la République,
par son président, M. Vincent Duclert


Monsieur le Président,
En réponse à votre lettre de mission du 5 avril 2019, j’ai l’honneur de vous
remettre le Rapport qui a été commandé à la Commission de recherche sur les
archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi. L’objectif
d’encouragement à une large ouverture des archives sur le sujet est également
atteint, avec la mise à disposition à tout public, aux Archives nationales, à
partir du 7 avril 2021, des cartons sources du Rapport rassemblant la totalité
des reproductions des archives consultées par la Commission, et l’ouverture
par anticipation, grâce à une dérogation générale, des fonds présidentiel
(François Mitterrand) et Premier ministre (Édouard Balladur) relatifs au
sujet.
Le format inusuel du Rapport s’explique par l’ampleur des sources
archivistiques consultées mais également par la complexité des faits et
l’exigence d’une recherche méthodique, exhaustive (au regard des sources
consultées), contextualisée et critique. Ce Rapport formule des conclusions,
portées par une recherche collective, sur un sujet majeur: la France, le
Rwanda et le génocide des Tutsi.
La Commission de recherche, en plein accord de tous ses membres, vous
remet le document scientifique que vous attendez et que vous avez pris
l’engagement de rendre aussitôt public, quel qu’en soit le contenu, afin qu’il
serve à l’apaisement des mémoires et à l’histoire universelle. Il est, en effet, du
devoir des savants de répondre aux interrogations profondes, humaines que
se posent les personnes et les sociétés. Parmi ces dernières, les génocides dans le
siècle qui fut le leur et qui ne s’est pas interrompu, les génocides et le devoir
d’y répondre, d’y résister et même de les combattre là où ils se réalisent, et
plus loin avec la mobilisation des forces du savoir et l’opinion publique des
démocraties. Une réflexion à ce sujet est vitale désormais, plus de soixante-dix
ans après l’adoption par les Nations Unies, à Paris, de la Convcntion pour
la prévention et la répression du crime de génocide imaginée par le juriste et
10 la france, le rwanda et le génocide des tutsi (1990-1994)
historien Raphael Lemkin. Un nouvel âge de la résistance aux génocides et
aux crimes de masse doit s’ouvrir.
La France à travers ses administrations civiles et militaires a les moyens
de cette ambition, à commencer par la mobilisation des savoirs. Celle-ci
suppose l’exigence d’informations vérifiées, d’une documentation publique,
d’une recherche soutenue. La création de La Documentation française, le
19 octobre 1945, par des femmes et des hommes venus du gouvernement du
général de Gaulle à Londres et à Alger, a concrétisé une pensée de la liberté
de la République et de la Résistance. Désormais intégrée à la Direction
de l’information légale et administrative (DILA), elle aura la charge de
diffuser à tous le Rapport de la Commission de recherche, grâce à ses moyens
numériques du XXIe
siècle.
Vous nous avez honorés de votre confiance. Je vous en remercie. Je vous
remercie également du soutien des services de votre Présidence, du Premier
ministre, des ministres et des administrations de l’État, à commencer par les
archivistes de la République et la délégation de Villejuif du CNRS pour le
volet matériel. Mes remerciements enfin vont aux membres de la Commission
qui ont réalisé un travail exemplaire dans des conditions difficiles, toujours
avec le souci de l’exactitude et de la compréhension, pour ne pas « ajouter
au malheur de ce monde », comme l’écrivait Albert Camus en 1944. C’est
la mission des chercheurs.
La grandeur d’un État se mesure au soutien qu’il accorde à la recherche,
pour l’avenir des sociétés de paix en France et dans le monde. Face aux
catastrophes, la connaissance n’est pas vaine quand elle gagne en liberté, en
rayonnement, du moins le croyons-nous. Nous attendons de vous, Monsieur
le Président, que cela soit redit, au plus haut niveau de la République qui
a besoin de savants et de la raison dans la cité.
La suite politique qu’il conviendra de donner à ce Rapport vous appartient,
elle appartient aux Françaises et Français qui attendent de leur pays une
attention nouvelle à l’Afrique, en vue de construire ensemble le monde
démocratique et égalitaire de demain.


Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes
respectueuses salutations.
Paris, le 26 mars 2021
Professeur Vincent Duclert

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Clos vide

Confinement, égarements

Espace confiné, brutalités

Prisons sans barreau, exacerbe les bourreaux

Liberté surveillée au pays gangréné

Font de ces faux prisonniers des êtres aliénés

Pour un temps solidaire, un autre temps tortionnaire

Les prédateurs attendaient l’heure

Le confinement ses égarements

Adoptez le bon geste, pour ne pas mourir de leurs gestes

Tout est prévu, les gants, les masques, les combinaisons et pas de camisoles.  

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Covid

Ce texte n’est pas mien, mais celui d’un médecin de campagne. (J’espère qu’il ne m’en voudra pas)
Il a bien sur toute sa place ici car il montre, analyse, décrit ce que je dénonce ici, et, ce que je m’évertue à tenter d’expliquer, que « tout » est lié.

ENFIN

Depuis quelques mois, un Virus, créature surgit du fond des âges (3,8 milliards
d’années) est venue semer un grand désordre à l’intérieur de cette grosse bulle que l’on doit
appeler – anthroposphère – que nous avons édifié au fil du temps, au fil des siècles, au
détriment d’une autre bulle – la biosphère – la Nature, dont elle est absolument
indissociable … ce que notre Science avait oublié en se dissociant de la philosophie.

Nous avons tous ensemble fabriqué une grosse bulle fondée sur des valeurs de ce que
nous appelons la Culture, la Civilisation. Une bulle qui fonctionne et se développe sur une
croissance illimitée, au point de devenir une excroissance à l’intérieur d’une autre bulle – la
biosphère – en se comportant comme une cellule cancéreuse, qui n’est plus au service de
l’organisme qui lui a donné naissance. Une sorte d’anthroposphère dont le cannibalisme
exponentiel méritait bien quand même un bon rappel à l’Ordre, au nom du respect de la Vie,
de la Matrice tout simplement.

Il était temps qu’un lanceur d’alerte – le coronavirus – vienne nous adresser un signal
d’alarme, à nous les Hommes, en toute exclusivité, nous qui avons supprimé depuis
quelques générations, cette barrière, sensée séparer la Barbarie de la Civilisation, une
barrière que nous avons fracassé avec une brutalité insensée envers celle qui nous a donné la
Vie sur Terre – la Biosphère – au point de l’asphyxier et de la mettre à genoux, en état
d’agonie.

Les scientifiques mesurent avec précision, tous les jours, les dégâts quasi
irréversibles provoqués par d’autres scientifiques, ceux qui inventent et activent les techno-
sciences dévastatrices pour la Vie terrestre. Une partie de la Science dénonce ce que l’autre
partie détruit ! Un clivage profond fracture l’intelligence humaine ! La Science est de toute
évidence devenue Schizophrène ! La Science n’est plus au service de la Conscience ! Le Dr
Rabelais pourtant nous avait bien prévenu il y a de cela 5 siècles, en nous informant des
conséquences d’une telle chevauchée en solitaire de la Science : « une ruine de l’âme » !

Mais qu’est-ce que l’âme? Ce n’est pas une question scientifique. Depuis que la
Science, par peur du Bûcher de l’Inquisition, s’est focalisée sur la Matière en chassant de
son domaine les grilles de lecture en quête de Sens, à savoir, la philosophie et la spiritualité,
la quête du Sens de la Vie et de celle de la Mort, la quête du Sens de la Condition
Humaine …

Toutes les créatures terrestres habitent une seule et même maison qu’elles doivent
partager : la Biosphère, auto-régulée par la logique du Vivant que nous observons par des
relations qui lient les proies à leurs prédateurs, car la Vie se nourrit de la Vie et s’auto-
équilibre dans la beauté et l’harmonie qui nous émerveillent. Une logique qui n’est pas celle
de la Science, car elle ne produit et reproduit que du semblable, jamais de l’identique,
adaptation oblige. Une règle de Vie que nous n’avons pas comprise, en devenant super-
prédateur unique et exclusif au détriment de la beauté, de l’équilibre, de l’harmonie … parce
que nous avons triché en ne respectant pas la Règle du Jeu ! Mais, maintenant la balle est
dans la raquette de la Biosphère … En bon entendeur, bonne chance !

Toutes les créatures terrestres possèdent dans chacune de leur cellule la Règle du Jeu,
c’est-à-dire le mode d’emploi, le Code de la Vie : « l’ADN », qui fonctionne en sécrétant en
permanence des « ARN – messager ». Le coronavirus est un ARN ! C’est donc notre
profonde similitude à nous tous, les co-voyageurs temporaires de la Vie sur Terre : les
microbes (virus, bactéries, mycélium), les plantes, les animaux, les Hommes, tous
cramponnés à notre habitat partagé : la Terre, dans une symbiose planétaire. Tous reliés par
un immense collier, dont nous sommes tous des perles, et dont le fil invisible et
ininterrompu depuis presque 4 milliards d’années, est celui de la Vie ; un fil conducteur qui
n’est autre que celui de l’ADN/ARN, qui a toujours su résoudre les problèmes malgré
quelques extinctions de masse et de nombreuses pandémies. On peut donc lui faire
confiance !

Un Virus c’est de l’ADN ou de l’ARN, c’est tout, mais c’est beaucoup ! C’est le
paragraphe du chapitre d’un Livre, parmi une infinité d’autres livres, qui, ensemble, forme
ce que l’on appelle « le génome », c’est-à-dire cette immense et microscopique Bibliothèque
de la Vie. Une Bibliothèque dans laquelle toutes les créatures, dont l ‘Homme, possèdent
leur propre casier, leur tiroir personnel, leur rayon spécifique où sont gravées toutes les
causes de leurs échecs et des recettes de leur réussite… comme une Mémoire privée et
collective.

Un virus c’est donc un fragment de code génétique, une recette instable soumise à de
fréquentes mutations, jamais figée sinon on ne pourrait pas s’adapter en permanence en
apprenant de nos erreurs: Mais c’est un Code de la Vie que nous manipulons sans cesse
dans nos laboratoires à des fins commerciales, productivistes, comme si c’était un jeu, pour
fabriquer des créatures réduites à l’état d’esclavage, soumises à tous nos caprices, comme le
sont les OOM par exemple pour un profit immédiat … et tant pis pour le long terme, après
moi le déluge … ! et le déluge est peut-être bien en train de se réaliser, car nous avons
supprimé la règle du jeu de la Biosphère, nous nous sommes mis hors jeu, tout seul…

Un virus, c’est une créature intermédiaire entre deux pôles opposés, contradictoires et
pourtant toujours complémentaires, comme le sont par exemple le jour et la nuit. Il change
d’identité en fonction du contexte, comme un caméléon. L’étymologie du coronavirus est
très instructive.

« Corona » est un mot latin qui signifie « couronne », dont nous avons fait le
symbole de la « puissance royale » (la couronne du Roi) et aussi de l’Argent (la couronne
anglaise est une monnaie). La puissance de l’Argent n’est-ce pas ce qui nous détruit à petit
feu, comme le ferait une maladie endémique ? Une pandémie peut-être aussi ?

« Virus » est un mot latin qui désignait « le suc des plantes », le « sperme », le
« venin » et le « poison ». C’est -à dire ce qui donne la Vie et la Mort, comme une sorte de
statut intermédiaire. Mais le virus évolue aussi dans d’autres zones floues et contradictoires.

Le virus est à la limite du visible et de l’invisible, puisqu’il échappe à tous les
microscopes sauf au microscope électronique. Il appartient donc à l’infinitésimal visuel.

Le virus est à la limite du Vivant, quand il s’introduit dans une cellule pour pouvoir
se multiplier, et du non-Vivant lorsqu’il cristallise en dehors d’une cellule, comme s’il était
aussi dans une identité intermédiaire entre le Biologique et le Minéral, ou entre un Sujet
(autonome, auto-régulé, contrait à l’adaptation) et un Objet (contraint à la soumission). Mais
il est aussi à la limite du pathologique (cause présumée de maladie) et du physiologique
(molécule ARN ou ADN indispensable au maintien de la santé et de la vie). Enfin, la
pandémie actuelle nous le fait apparaitre, comme à la fois pathogène et thérapeutique ;
pathogène pour l ‘Homme, avec cette pandémie actuelle, et thérapeutique pour la Biosphère,
libérée de notre emprise assassine par le confinement ; mais aussi thérapeutique pour
l’Homme qui a oublié que sa santé dépendait à 100 de celle de la Biosphère. Aurons-nous
l’intelligence d’accepter cette grille de lecture, que notre anthroposphère risquerait bien
d’occulter si l’on écoute la déferlante médiatique obnubilée par l’effondrement économique
au détriment de notre propre effondrement … ?

Un virus, conçu et élaboré d’abord et avant tout par notre Mère Nature, semble être
venue comme un lanceur d’alerte, en nous adressant un message fort que nous devrions tous
essayer de décoder dans le silence de notre confinement propice à la réflexion, et à la
méditation … mais pas pour tous hélas ! Un silence imposé, loin du vacarme assourdissant
habituel que le virus a fait taire, pour le plus grand bien de la Bio-sphère et de notre bien-
être … mais pas pour tous hélas ! mettant ainsi au grand jour nos profondes inégalités socio-
économiques provoquées par un Système hypnotisé par la rentabilité financière, dont la
pharmaco-médecine hospitalo-universitaire est une victime intolérable depuis de

nombreuses années, ainsi que les malades. N’oublions pas quelques livres récents écrits par
des professeurs de médecine : « Hôpitaux en détresse, malades en danger » (professeurs
Halimi et Mareschaux), « Les 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux « (professeurs
Even et Debré) … et bien d’autres encore !

Une autre voix est-elle audible dans ce déluge d’informations médiatiques ahurissant,
focalisé par la pensée unique de la Médecine auto-proclamée traditionnelle, au sujet de la
cause exclusivement microbienne de toute infection, comme si le terrain individuel,
personnel, comptait vraiment pour du beurre ! ce que les porteurs-sains démentent tous les
Jours.

Une pensée qui bafouille au sujet de la contagion, et se contredit d’une semaine sur l’autre,
d’un médecin expert à un autre, et au nom de la rigueur scientifique !

Le virus, proclamé seul et unique responsable de la contagion, traverse-t-il le masque
protecteur du porteur vers les autres ou inversement ? Pourquoi la maladie n’est-elle pas
contagieuse pour les porteurs-sains, apparemment les plus nombreux ? Pourquoi le microbe
n’est-il pas pathogène pour eux ? Questions jamais abordées ! Pourquoi le virus a-t-il un
pouvoir pathogène très sélectif ? Non seulement il épargne les porteurs sains, mais aussi le
plus souvent les enfants et les femmes, les plus maltraités par notre Civilisation ! Est-ce un
indice ?

Ne serait-ce pas, plutôt que le microbe, le terrain qui serait pathogène ? Une notion que la
médecine officielle n’aborde jamais de façon scientifique dans son enseignement hospitalo-
universitaire, malgré les innombrables travaux scientifiques réalisés dans ce domaine
(« Bioélectronique du Pr L.e. Vincent – « médecine catalytique » du Dr J. Ménétrier. .. et
bien d’autres encore).

Pasteur lui-même n’aurait-il pas dit en fin de vie : « le microbe n’est rien, le terrain est
tout » ? Une phrase que valident les médecines déclarées « non-conventionnelles » pour les
exclure du marché … au nom de la Science ! Toutes valident par leur pratique que le
microbe n’est qu’un révélateur des déficiences du terrain sur lequel il essaie de s’implanter.

C’est le terrain qui décide, pas le microbe, autrement pourquoi y aurait-il des porteurs sains
ou des femmes et des enfants épargnés ?

Étonnamment, l’ironie du sort veut que l’une de ces médecines différentes qui fait
l’objet d’une guerre, qui n’ose pas s’avouer commerciale, mais de plus en plus acharnée
depuis quelques années, est en train de valider son efficacité tant contestée, grandeur
Nature, à Ciel Ouvert, en appliquant le principe de Similitude, socle de l’homéopathie de
Samuel Hahnemann. En effet, une substance administrée à l’Homme, même à dose
infinitésimale, est capable de susciter une réaction thérapeutique pour guérir la maladie
qu’elle a provoquée. C’est ce qu’a démontré Hahnemann tout au long de sa très longue vie,
grâce à ses expérimentations scientifiques appelées « pathogénésies ».

Effectivement, avec le coronavirus, nous sommes en présence d’un élément
appartenant à l’infinitésimal optique, provoquant la pandémie et l’effondrement de tout un
système fondé sur la cupidité et la rentabilité,

Ce qui suscite une réaction thérapeutique par le confinement, à la fois pour la Biosphère et
aussi pour l’Homme, libéré de l’esclavage professionnel et invité à la réflexion pour
inventer une toute autre façon de vivre ensemble sur notre planète commune, la Terre.

Serons-nous capables de proposer une thérapeutique à long terme pour venir à bout
de cette Maladie qui gangrène l’Humanité et toute la Biosphère : la marchandisation de la
Vie et de l’Argent ?

Aurons-nous la Force de concevoir la mort et la « maladie » comme des évènements
naturels provoqués par l’auto-régulation biosphérique sur laquelle nous ne pourrons jamais
exercer l’autorité du Maître, puisque nous n’en sommes que l’Elève ! qu’on se le dise !

Aurons-nous l’intelligence de mettre à exécution ce que signifie exactement le mot
intelligence à son origine étymologique : « choisir, cueillir, rassembler » ! ce qui signifie
exactement : discerner, décider, et vivre ensemble !

Puissions-nous faire émerger de cette catastrophe planétaire, une thérapeutique à long
terme, non à court terme comme celle de la médecine officielle et académique, ce que
déplore le Professeur Didier Sicard :

« Mais l’impératif économique prend rapidement le dessus … la prime est au résultat
immédiat, précoce, à l’innovation, pas au résultat à long terme » (ref. « Aux origines de la
médecine », 2011, p.424).

« Car la santé est devenue la marchandise la plus rentable du monde » (ref. « Aux origines
de la médecine », 20 Il, p.420).

Aurons-nous la force d’exiger une thérapeutique sans effet secondaire toxique mais
enfin fondée sur l’Ethique : « Primum non nacere » (D’abord ne pas nuire).

Puisse l’Ethique devenir enfin le socle inébranlable de la Nouvelle Civilisation dont
nous avons tous besoin, pour que la Barbarie n’ait plus de prise sur nos Consciences,
comme le souhaitait il y a déjà un siècle le Dr Albert Schweitzer (ref. « L’éthique et la
civilisation », 1923).

L’œil ne crée pas plus la Lumière que le cerveau, l’Intelligence. Aurons-nous assez
d’Humilité pour concevoir la Biosphère, non pas comme une esclave dont nous serions le
Maître, mais comme un Maître à penser ?

Un médecin citoyen
Alain Perrier

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Révolte

Quant on comprendra que la révolte doit être humaine et non idéologique, l’humanité aura fait un pas.

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EXORIUS

Bateau sans pavillon, Migrants sans nation
Nous rappelle aux heures sombres, l’occupation.
Dans les camps entassés ceux que l’on voulait déshumanisés
Sur ce bateau rouillé ceux qui pensaient le cauchemar enterré
En Méditerrané la planète vient de coulée, interdiction de repêcher
L’Europe n’a prévue aucun plan B, le XXI siècle sera le dernier.
EXODUS, AQUARIUS, deux fardeaux pour l’humanité.

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1984

Je marche sur le trottoir
Je regarde mes pieds
Je devine la foule
1984
Je déambule sur l’asphalte
Le goudron, le bitume, macadam
Quel est le terme inapproprié ?
1984
Je ne regarde plus, le regard viole
Je ne parle plus, la parole condamne
Je n’entends plus, l’ouïe rend complice
1984
Passé d’une utopie dépassée
Présent d’un futur invalidant
Futur allant droit aux murs
1984
Mr Orwell que d’optimisme !

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